Un logement de qualité pour toutes et tous

Panneau d’exposition : Un logement pour toutes et tous, de qualité

Focus sur le « PLH »

Définition

Un Programme Local de l’Habitat (PLH) est un outil de planification et de programmation de la commune en matière d’habitat, il est forcément élaboré à l’échelle de plusieurs communes.

 

Dans le cas de Semoy, il l’est à l’échelon métropolitain. Il définit les objectifs et les actions visant à répondre aux besoins en logements des populations, pour une période de 4 ans (même si cette durée varie selon les territoires !).

 

Le PLHm ne s’intéresse pas uniquement à la construction de nouveaux logements, il prévoit aussi la réhabilitation du parc existant, il s’assure de la diversification de l’offre (des appartements, des maisons, des tailles différentes, des prix différents, des communes différentes). De plus, il anticipe les besoins d’adaptation au vieillissement de la population  et au changement climatique (rénovations énergétiques).

Pourquoi un PLH pour toute la toute la métropole ?

Cet échelon permet de prendre en compte les dynamiques territoriales à grande échelle, telles que

  • les migrations pendulaires (matin et soir pour se rendre sur son lieu de travail) entre les zones résidentielles et les bassins d’emploi,
  • les phénomènes de gentrification (quartier populaire progressivement changé en un quartier où les logements coûtent très chers avec une modification des types de populations)
  • les phénomènes de précarisation qui peuvent affecter différents quartiers de manière inégale.

 

L’élaboration d’un PLH métropolitain implique donc une coordination étroite entre les acteurs locaux, publics et privés, afin de mettre en cohérence les politiques publiques en matière d’urbanisme, de transport, d’environnement, de développement économique et social, dans une perspective globale de développement durable et solidaire.

 

La loi ALUR, quelles conséquences ?

La loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR), promulguée en mars 2014, constitue un tournant majeur dans la politique française de l’habitat. Cette loi vise notamment à favoriser la construction de logements abordables et accessibles (logements « sociaux »).

 

L’un des principes clés de cette loi est la promotion de la mixité sociale et fonctionnelle dans les villes. La mixité sociale consiste à faire en sorte que les habitants d’un même quartier soient issus de milieux sociaux différents, tandis que la mixité fonctionnelle désigne la présence simultanée de différents types d’activités économiques et sociales dans un espace donné pour ne pas avoir des quartier avec uniquement des logements sans coiffeur, fleuriste, boulangers, bibliothèque, écoles, etc.

Ces deux formes de mixité sont considérées comme essentielles pour créer des villes plus vivantes, inclusives et durables.

 

La loi ALUR encourage la mixité sociale en imposant des quotas minimaux de logements sociaux dans certaines communes, Dès qu’elle comptera 3500 habitants, Semoy aura l’obligation de compter 20% de logements sociaux.

 

La mixité sociale et fonctionnelle présente de nombreux avantages pour les habitants et les collectivités. Tout d’abord, elle contribue à la vitalité économique des quartiers en attirant une diversité d’entreprises, de commerces et de services. Ensuite, elle participe à la transition écologique en limitant les déplacements motorisés et en favorisant les modes de transport alternatifs car elle propose des formes d’habitat souvent plus dense et proche des centres urbains.

Comment s’est construite la ville de Semoy ?

En 1950, Semoy est seulement composé de la rue du Bourg et des hameaux dispersés.

 

Dès les années 1960 et encore plus dans les années 1980, la ville connait une densification pavillonnaire le long des axes de circulation et le développement de lotissements à l’Ouest (Bergère, Bignon, etc.), le long des axes pénétrants de l’agglomération. Deux zones industrielles au nord et au sud de la ville assurent son attractivité économique (ZAC des Châtelliers au Sud et le Pressoir Vert au nord).

 

En 1992, le projet d’aménagement du centre-bourg a cherché à renforcer le rôle de centralité du centre-bourg (construction de logements, commerces, réaménagement des espaces publics). Et a abouti au centre-bourg actuel.

 

Depuis, l’objectif de la commune est d’organiser le développement de nouveaux lotissements (ZAC du Prieuré et ZAC du Champ Prieur) et de combler les dents creuses afin de densifier harmonieusement la commune (circulations, équipements, espaces verts, etc.).